Dans l’ombre de la Basilique du Sacré-Cœur, Patrick Van Den Berge et ses enfants sont les heureux propriétaires de la boucherie Cortoos. Le magasin, véritable institution à Bruxelles, vient de s’offrir une petite cure de jouvence. Le parcours pour y arriver a toutefois été semé d’embuches. « Nous avons été cambriolés pendant les travaux, mais grâce à l’approche efficace de Bossuyt, nous avons pu rapidement tout remettre sur les rails. Il est maintenant possible de venir admirer le résultat final. »
Alors que la boucherie Cortoos ouvre ses portes en 1972, Patrick ne prend le relais qu’à la fin du siècle dernier. Il choisit de conserver le nom Cortoos, car le magasin s’était forgé une excellente réputation au fil des ans. Afin de renforcer la position de la boucherie Cortoos sur le marché, Patrick est épaulé par son fils Stephane et sa fille Cathy. En 1999, ils ont engagé un chef-coq pour mettre sur pied un service traiteur. Alors que Cathy gère le magasin de main de maître, Stephane assure la livraison à plus de 70 restaurants dans Bruxelles.
Cette diversification n'a pas échappé à la concurrence. De plus en plus de boucheries ont essayé de les imiter. « Cependant, tout le monde n’est pas en mesure d’offrir la qualité que nous proposons. Notre viande provient directement de la ferme, ce qui la rend parfaitement traçable. Notre regard se porte même au-delà des frontières. En effet, notre comptoir comprend des agneaux de lait importés du Pays basque, des steaks argentins en provenance des Pays-Bas, sans oublier la succulente viande Livar. »
En 2015, des problèmes de santé poussent Patrick à passer le flambeau à ses enfants. « Stephane et Cathy voulaient apporter une petite touche de fraîcheur au magasin. Deux sociétés ont répondu à leur appel d’offres. Bossuyt nous a immédiatement fait bonne impression et nous a prêté une oreille attentive. L’autre société voulait donner sa propre interprétation du concept. »
Stephane et Cathy ont opté pour un look chaleureux et élégant qui devait tout autant mettre en valeur l’enseigne Cortoos. « Nous avons utilisé du bois de grange canadien de première qualité, ce qui confère au magasin son aspect rustique. Dorénavant, notre logo est bien mis en évidence sur le mur en bois à l’arrière du comptoir. Côté éclairage, de nouveaux spots ont été installés, placés à des endroits stratégiques, ce qui crée un contraste saisissant. Juste à côté de la partie boisée se dresse une armoire de maturation avec, en vis-à-vis, un grand frigo mural. L’ensemble est très beau et assez surprenant. »
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Les travaux ont été entamés le 22 mai. Un container a été installé pour laisser place à une boucherie éphémère. Puis, le destin s’en est mêlé... La famille a été cambriolée après quelques semaines de travaux. Ça a été un véritable coup dur pour tout le monde. « Nous gardions à l’esprit que le magasin allait bientôt rouvrir ses portes. Grâce à l’approche professionnelle de Bossuyt, les travaux avaient bien avancé. En cas de problème, le chef de chantier venait immédiatement y remédier. »
Un mois plus tard – dans la limite du temps imparti –, le magasin pouvait être inauguré. Entre l’ancienne boucherie et la nouvelle, il n’y a pas photo ! Seule survivante des travaux : la grande vache surplombant le « Ceci n’est pas Margueritte », un jeu de mots en référence au peintre Magritte. « À l’instar du surréaliste bruxellois, nous voulons tirer notre épingle du jeu. Le nouvel intérieur reflète parfaitement notre côté rock'n'roll. À en croire les réactions de nos clients, le magasin est devenu une véritable œuvre d’art. Cela nous pousse à rester enthousiastes au quotidien », conclut fièrement Patrick.
